Monday, April 23, 2007

Je devrais plus relaxer.
Je devrais moins m'en inquiéter.
Je devrais monter le chauffage (malgré tout, parce que le sous-sol, c'est humide).

PO

Sunday, April 15, 2007

Entretenir un blog n'est pas une activité dont on arrive à se détacher si facilement après plus d'un an et demi d'exposition d'états d'âme. Et croyez-moi, on y prend même goût!
Le chapitre Japon a beau être est clos, le blog imprimé, grâce a Pat (merci encore!), je pense toutefois en poursuivre la rédaction. Et ça restera de toute façon toujours une zone démissionnaire.

Demain, passage au collège de Montréal, saluer les anciens collègues et, pourquoi pas, voir si le chasseur parti a la chasse peut y reprendre sa place. Question de dépanner, quoi. Du moins pour l'instant.

PO

Thursday, April 12, 2007

Tuesday, April 10, 2007

J`arrive (I arrive)


Bon ben je pars demain. Ce soir, petite fete de sayonara dans un bar canadien (et oui) dans le quartier de Shibuya, le Maple leaf. Comme decorations, troncs d`arbres et chandails de hockey.


Le mot de la fin? Je vous le laisse: ___________________


Decompte Sapporo: 1 loulou.
A bientot,
S.

p.s.: Near my vendredi...

Monday, April 09, 2007

De ces week-end parfaits...

Notre fin de semaine a Nikko fut une grande reussite. Tres bonne chimie de groupe et forfait de reve: Pour moins de 70$ par personne, on avait le transport (2h30 de bus x 2), l`hotel et le petit dejeuner inclus. Et quel hotel... C`etait comme notre appartement, 2 grandes pieces en tatami - et quelques racoins (a la nippone) - dont l`une avec une fenetre geante donnant sur une riviere avec de l`eau qui coule dedans.

Grande star du site, le Tosho-gu, est un sanctuaire spectaculaire et unique son genre . C`en est presque un royaume tant on en finit plus d`arriver au pavillon principal, apres avoir depasse murailles, pagodes, escaliers de pierre et portiques aux innombrables dorures, sculptures et autres ornements tape-a-l`oeil-vachement. Le tout dans un environnement montagneux et entoure de gigantesques cedres. L`air ne sentait pas Tokyo.

Citation de la fin de semaine: "In Japan, bananas are very slippery" - Akiko. Ca me tentait de repondre: "In Canada, the fire really burns!"

Decompte Sapporo: 2 loulous...

S.

Thursday, April 05, 2007

Nikko

Demain nous partons pour Nikko pour la fn de semaine. Au depart, "nous" voulais dire moi et Junko, mais comme notre idee d`une escapade en terre du Nord en a fait saliver plus d`un, nous serons finalement 6 personnages a aller tater le sol de Nikko, centre bouddhiste et shintoiste recule dans les forets et top 1 des sites nippons a visiter selon Tao.

Melanie, qui etait dans ma classe de japonais a l`udm et qui possede une chevelure, est au Japon en ce moment. Hier, nous sommes donc alle a Kawagoe, ville que l`on surnomme la "Petite Edo", car elle evoque avec son architecture a l`ancienne, le Tokyo du XIXe siecle (Edo etant l`ancien nom de Tokyo un peu comme Anakin Skywalker l`etait pour Darth Vador. Hiessshhh...).

Decompte Sapporo: 5 loulous

S.

Tuesday, April 03, 2007

Back to the Tokyo

Tout coule ici, surtout la pluie, qui a toutefois cesse durant la nuit. Les cerisiers sont en fleur. Nous sommes donc alles les observer en bande dimanche dernier (la il faisait beau) pour un ohanami (hana - fleur, mi - regarder), seance annuelle de festivites printanniere. Kaizo est pour l`occasion tombe dans le lac en jouant au soccer sur le site. Ca ne lui allait pas tres bien.

Je sais toujours pas comment j`ai fait pour trimballer toutes mes affaires jusqu`ici. J`ai beau avoir jete et donner plein d`affaires (comme mon dvd player donne random a une cliente dans un Izakaya), j`avais vraiment mon appartement sur le dos. Mon packsac a l`arriere, mon sac a dos en avant, ma guitare et mon ordi dans la main droite et, dans la gauche, un gros sac poubelle ou j`ai empille toutes les trucs qui ne rentraient pas dans les autres sacs. Les 4 minutes requises pour atteindre la sation la plus proche de mon appart me paraissaient subitement interminables et les gens ne se genaients pas pour se foutre de ma gueule, surtout quand mon sac poubelle s`est dechire et que quelques vetements en sont sorti tels des aliments d`un estomac eclate. Je ne refrai pas ca une deuxieme fois. Je vais shipper une boite c`est sur. Au diable la depense.

Demain, j`irai voir une danseuse du ventre,
S.

Decompte Sapporo: 7 loulous

Friday, March 30, 2007

Dernière nuit à Osaka. Quelques miettes de moi-même qui resteront à travers la poussière microscopique de ma chambre. Bienvenue au prochain. Je suis quand même triste. Je suis voyageur.

S.

Wednesday, March 28, 2007

Monday, March 26, 2007

La Charrue a passé... Rentre, rentre pas? Humm... ;)

Trève de politico-railleries, certains m'ont écrit pour me demander si j'avais senti les secousses du dernier tremblement de terre majeur au Japon (25 mars). Oui, et ça m'a même réveillé ce matin-là. À Osaka, toutefois, la magnitude "n'était que de" 3, donc pas de dommage et c'était rien si l'on compare avec les dégâts de la zone la plus durement touchée avec une magnitude de 6.9 (Hokuriku, plus au Nord).

S.

Friday, March 23, 2007

Fin d'étape

Bien que je suis toujours en Nipponerie, j'ai l'impression d'avoir tourné une grosse page de papier carton bien épaisse. J'ai terminé aujourd'hui le boulot. Je suis de nouveau libre comme l'air. Je peux aller à gauche, à droite. Me lever tard, me lever tôt, voyager...
Il me reste environ une semaine à Osaka. Je voulais organiser une boom d'aurevoir, mais comme les Nippons sont autant occupés que Dieu la veille de la création, ça va être pas mal du cas par cas. Laissez-moi partager avec vous l'horaire de mes derniers jours qui récapitule du même coup mes rencontres effectués aux abords de cette cité d'adoption:

- Samedi 24: Rendez-vous avec Jaja, Taïwanaise rencontrée à l'hôtel de ville de Takastuki
- Dimanche 25 :Rendez-vous avec Asuka (de Kobe) et Tomoko (de Nara) - rencontrées à Montréal dans la ville.
- Lundi 26: Rendez-vous avec Mayo, rencontrée dans un centre d'achat près de chez moi avec Tao (qui aimait ses joues).
- Mardi 27: Rendez-vous avec Saki, rencontrée dans le bus en revenant de l'aéroport de Kansai l'été dernier.
- Mercredi 28: Rencontrée avec Junko, rencontré il y a deux semaines dans sa voiture, avec mon père et ma soeur, car mes parents l'avaient connue à Vancouver. Longue histoire.
Alors, mes amis, j'ai maintenant une tite question. Pour qui allez-vous voter? Envoyez-moi vos réponses, j'ai envie de me distraire un peu. Je suis un peu la campagne par internet... Et si, par projection, ça vous dit aussi de me dire pour quel candidats français vous voteriez si vous le pouviez, allez-y!
Jaa ne,
S.

Monday, March 19, 2007

Salut c'est moi,

Des petites nouvelles comme ça comme des bulles de champagnes.

Je magasine mon billet de retour. Et putain que c'est luge, car un billet de retour coûte très cher comparé à un billet aller-retour. J'ai quasiment le goût de partir pis de revenir, mais faudrait que je revienne encore... Cela dit, j'ai appelé mon agente de voyage, qui s'appelle Keiko. Au bout du fil, c'était Keiko, mais pas la même. Keiko a quitté sa job, mais c'est une nouvelle keiko qui a pris sa place. Comme quoi, on change pas trop les meubles à A'cross traveler bureau de Osaka...
Bref. Mon dernier plan à date, c'est de repartir de Tokyo autour de la mi-avril.

J'ai dernièrement fait la connaissance via internet d'une certaine Mina, par l'entremise de mon ami Seb. Ce qui est intéressant, c'est qu'elle a passé un an à...Rimouski. Oui, là-bas. Son français, du moins écrit, est très bon. Mais moi, je meurs d'envie d'entendre son accent. Quand même, une nippone avec l'intonnation parlée des baleines, ce serait pour moi, du jamais vu. Reste à savoir si ça va se faire. Elle semble un peu farouche à l'idée d'un duel en tête à tête. Elle m'a donné son numéro, mais je dois attendre sa permission pour l'appeler. C'est le deal qu'on a fait.

Ici, il fait froid, bizarrement, mais les cerisiers devraient bientôt fleurir.

S.

Friday, March 16, 2007

S'enlever

J'ai envie de vous parler de Tsuru. Elle est en secondaire 1, un peu timide, mais d'une gêne mignonne, genre pas paralysante, mais qui lui pose plutôt en permanence un sourire sur sa petite face de Nippone. J'ai appris à la connaître un peu mieux dans le club d'art après l'école. Elle cherchait depuis peu à communiquer de plus en plus avec moi, tout en me taquinant, traînant souvent avec elle son dictionnaire japonais-anglais. Puis, un certain matin de février, Tsuru appelle à l'école pour dire que sa mère ne bouge plus.

Sa mère, dépressive et alcoolique, s'était suicidée. Sans père, Tsuru est maintenant orpheline. Mais Tsuru est revenue à l'école. Elle sourit toujours. Ça me rassure, bien que je sache qu'elle ne réalise peut-être pas encore ce qui lui arrive.

Le Japon connaît un des taux de suicides les plus élevés parmi les pays industrialisés. Le mois dernier, une histoire a fait la manchette. Elle m'a marqué pour son côté ironico-tragique. À Tokyo, un policier a réussi à empêcher une femme de se jeter devant un train. Il emmène donc la dame au poste de police pour un suivi. Profitant d'un instant d'innattention du policier, celle-ci s'enfuit et repart vers la station. Le Policier la poursuit et une fois sur les rails (elle voulait répéter son geste), il la pousse sous le quai et c'est lui qui se fait tuer.

S.

Tuesday, March 13, 2007

School's out

Ça sent la fin des classes à Kawanishi junior high. L'album des finissant a passé l'étape de l'imprimerie (j'y figure, yé!), la collation des grades est prévu pour demain. Ouais, ici, ça finit en mars. Plus que 10 jours avant ma dernière et ultime courbette devant le Directeur.
Et là, j'ai un dernier petit dilemme. Est-ce que je retourne une dernière fois à Tokyo pour une dizaine (et dire aurevoir à ceux que j'ai pas pu voir pendant les fêtes et aussi évenuellement visiter Nikko - the Must in the meurl selon Tao) ou est-ce que je me flex direct de Osaka à la fin du mois big bang bye bye... Hum hum hum.... J'ai le goût de faire une dernière tournée, mais en même temps, je suis tanné de traîner mon stock. Pis j'ai hâte de revoir mes tits namis.
J'attends donc vos insultes ou votre pression ou encore une quelconque affirmation qui ferait pencher la balance du genre: "Hey man, y'a un show de Béru le 2 avril" ou encore "J'ai fait un gâteau aux bananes, il est encore frais".

S.

Miyajima


L'île de Miyajima se trouve a environ une demi-heure de train de Hiroshima. Elle est reconnue pour offrir aux visiteurs "l'une des 3 perspectives les plus spectaculaires du pays". Cette image, c'est le fameux Torii (porte d'entrée - voir photo) du Sanctuaire Istukushima qui la procure. Lorsque la marée monte, ce Torii donne l'impression de flotter sur l'eau. Et lorsque l'on visite le sanctuaire, on peut aussi s'aventurer sur la mer, car une partie est contruite sur pilotis.

En plus de cet endroit, l'île a beaucoup à offrir. On y trouve, comme à Nara, des daims (cerfs pour ceux qui comme moi, ne voient pas encore la différence) en liberté et disons plus qu'accoutumés à la présence humaine (si l'un détecte la présence d'un biscuit dans votre poche de jeans arrière, vous risquez de vous faire croquer une fesse)... J'ai aussi vu des oiseaux prédateurs voler tout bas, je ne sais pas trop si c'était des buses ou des faucons...encore là la zoologie m'échappe. Mais c'était impréssionnant de les voir planer et parfois piquer avec leur air de volatile renégat . Bref, la faune et la flore y sont riches, grâce, j'imagine, au fait qu'il y est interdit d'y couper un arbre. On y trouve aussi un temple qui, de chaque côté des nombreuses marches qui y mènent, possède plus de 500 statuettes de bouddha dont chacun présente une expression différente. Certains rigolent, certains ont l'air serein, d'autres moins...

Disons que ça changeait avec la visite de la veille. D'un côté comme de l'autre ce fût un week-end formidable. Et grâce à mon père et ma soeur, j'ai repris mon habit de touriste. Et je crois que ça paraît...


S.

Monday, March 12, 2007

Hiroshima (suite)

D`autres informations que je trouve digne de mention concernant l`evenement:

- L`idee de larguer la premiere bombe atomique de l`histoire sur le Japon (et non l`Allemagne) fut prise des 1943.
- Au depart, 17 villes nippones ont ete retenues comme cible potentielle. Le 11 mai 1945, elles tombent au nombre de 4: Kyoto, Hiroshima, Yokohama (pres de Tokyo) et Kokura.
- Le 25 Juillet, la liste differe quelque peu, mais l`on retient toujours 4 villes: Hiroshima, Kokura, Niigata et Nagasaki. Cette ordre restera definitif en terme de choix de frappe.
- Le 6 aout, l`avion decolle avec la bombe en direction de Hiroshima (1er choix). Les conditions meteorologique sont propice au massacre. 8:15 la bombe explose (Au musee, on peut voir quelques montres de l`epoque ou les aiguilles se sont arretees a cet instant precis).
- Le 9 aout, on remet ca. On vise cette fois Kokura (aujourd`hui Kita-Kyushu) avec une deuxieme bombe. Mais les nuages qui recouvrent la ville (et epargneront ses habitants) amenera le bombardier a changer de cible. C`est donc Nagasaki qui sera frappee.

Pour etre selectionnees, les villes ne devaient pas avoir ete au prealable bombardees. Il y a avait aussi quelques facteurs geographiques quand aux repercussions envisagees de la bombe. Ce qui a finalement amene les Americains a choisir Hiroshima comme cible ultime etait le fait qu`on n`y retrouvait aucun prisonnier de guerre, comparativement aux autres villes retenues.

S.

Je pourrais écrire des paragraphes entiers sur mon dernier périple. Mais je préfère attendre et vous en faire part lors de mon retour. Je vais tout de même dresser ici quelques esquisses.
Hiroshima
Première étape: Se rendre à notre hôtel qui, bien que hors du centre de la ville, se trouve à l'intérieur du périmètre où tout a jadis été anéanti par la bombe. De là, grâce à un système de tramway très efficace et peu coûteux (c'est rare en ce pays), direction le Hiroshima peace memorial museum. Nous débarquons au Peace Memorial park où se dresse le fameux Dôme de la bombe A (voir photo - prise sur internet), anciennement le centre de promotion de l'industrie de Hiroshima, seul vestige rescapé de l'avant. Une sorte de cadavre architectural qui, par un jour de pluie, donnera le ton à notre visite. Le musée se trouve à deux pas.
J'ai rarement visité un musée qui pénètre autant son objet. De l'historique de la ville martyre à la composition de la bombe A, des décisions qui ont amené à cibler l'endroit aux effets des radiations sur le corps humain, le tout, appuyé par des documents officiels, telle cette copie d'une lettre de Einstein envoyée au président Roosevelt. Et bien sûr, le bilan de la catastrophe... Et ce sentiment incompréhensible qui parcours les murs de cette question: Comment est-ce possible? Une telle insensibilité et une telle facilité à comettre le Mal. Trois petit mètres d'acier largué et voilà le travail.

J'en dirait plus demain, j'ai d'autres trucs à dire,
S.

Saturday, March 10, 2007

Hiroshima

Bonjour a tous,

Je vous ecrit live de Hiroshima, profitant de l`internet (et de sa haute vitesse) du hall de mon hotel. Je ne dirai pas grand chose de ce que j`ai pu voir aujourd`hui soit: 1) le musee de la bombe et 2) le Peace memorial park ou se trouve, entre autres, le seul batiment (en ruine) preserve de l`epoque comme derniere memoire "vivante" de l`apocalypse. Les raisons sont aussi au nombre de deux, soit 1) mon extreme fatigue et 2) mon manque de recul: j`eprouve une desagreable impression d`irrealite depuis ma sortie du musee. Comme quoi deambuler dans un arriere plan de neant n`est pas sans laisser indifferent.
N`empeche, Iroshima la moderne me surprend. Je lui trouve meme un certain charme.

S.

Monday, March 05, 2007

Tout en famille

Les 3 membres de la famille Guillard (y compris moi-meme) en exil au Japon se portent bien. La fin de semaine etait assez remplie. Kyoto samedi et Nara dimanche. A travers nos excursions, j`ai recense quelques-unes de leur remarques dont voici les plus etranges (Ca doit etre a cause du decalage et plus tard du calage - de sake):

Ma soeur: C`est fou, ya pas une crotte de chien parterre!
Mon pere: Mais ya pas de chiens ici non plus, si?
- a Kyoto

Ma soeur devant la vendeuse de creme glacee: Comment on dit "merci" ici deja, "Okinawa"?
(Bref Okinawa est un archipel au sud du Japon, c`est comme si au Quebec, pour dire merci, un touriste dirait: "Jonquiere!")
- A Kyoto

Ma soeur: Ah...non, j`ai pas faim la, on vient de manger une omelette aux oeufs...
(Faut croire qu`ici aussi les omelettes, on les fait avec des oeufs. Il parait meme que les steaks sont a la viande.)
- A Osaka

Ils partent mercredi a Tokyo pour 3 jours (moi je travaille tjs la semaine). Et la fin de semaine prochaine, on compte se rendre a Hiroshima ou j`ai toujours pas ete. A une heure de cette ville, on retrouve l`ile de Miyajima, une ile habitee, mais sans maternite, ni cimetierre, car il est interdit d`y naitre comme d`y mourir.

bai bai,
S.

Saturday, February 24, 2007

Rumeurs persistantes à savoir que Père et Soeur devrait débarquer en sol nippon et par le fait même, être à mes cotés au cours du mois de mars.

S'il viennent, j'aimerais bien les exhiber dans quelques-unes de mes classes et dire à mes élèves qu'il s'agit d'un père et d'une soeur canadiens et en l'occurence les miens. Car cela fait de toute façon parti de mon mandat de présenter ma culture et non seulement leur apprendre l'anglais. Je crois donc qu'avec ça j'aurai réussi. Reste à savoir si le directeur va me laisser faire.

"Et nous irons des cerises plein les poches..."

S.

Friday, February 23, 2007

Quel est le conflit le plus meurtrier depuis la Deuxième Guerre Mondiale?

Ici: http://www.cyberpresse.ca/rdc

S.

Wednesday, February 21, 2007

Vous saviez ça vous?

Mais où est Bruce Willis?!

"Un astéroïde se dirige vers la Terre

Les scientifiques pensent pouvoir dévier la trajectoire d'un astéroïde pour éviter un impact catastrophique sur la Terre mais pressent la communauté internationale de mieux se préparer à un tel scénario pour pouvoir agir au plus vite.
Edward Lu, un expert de la Nasa, explique qu'un petit vaisseau spatial de la taille d'un engin comme Apollo de la conquête de la Lune, pourrait en se plaçant devant ou derrière l'objet, modifier sa trajectoire par la simple force gravitationnelle. «Un petit bateau remorqueur finit par faire bouger un porte-avion s'il le tire suffisamment longtemps», précise-t-il à la presse lors de la conférence annuelle de l'Association américaine pour la promotion de la science (AAAS) qui se tient à San Francisco du 15 au 19 février. Selon lui, c'est la seule méthode efficace, rejetant l'option d'une bombe nucléaire pour briser l'astéroïde qui pourrait avoir des conséquences désastreuses en créant plusieurs objets impossible à contrôler.

Bien que très improbable, une telle opération de sauvetage pourrait devenir nécessaire dès 2029 si la trajectoire de l'astéroïde Apophis était modifiée par son passage prévu cette année-là très près de la Terre (environ 32.000 km). Il pourrait alors revenir frapper notre planète en avril 2036. Cet objet de 300 mètres de diamètre peut détruire un pays de la taille de la Grande Bretagne, selon ces astronomes.

(...)

La Terre, depuis ses origines datant de 4,5 milliards d'années, a été frappée à de nombreuses reprises par des astéroïdes et des comètes qui ont épisodiquement provoqué des extinctions massives des espèces comme lesdinosaures après apparemment l'impact d'un de ces objets dans le Yucatan il y a 65 millions d'années. Une collision d'un astéroïde avec la Terre se reproduira probablement un jour, selon ces astronomes comme l'a montré en 1994 l'impact sur Jupiter de 21 fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 après sa désintégration. Si cet événement s'était produit sur la Terre, il aurait provoqué une catastrophe planétaire digne d'un film de science fiction, selon les astronomes"

article intégral: http://www.cyberpresse.ca/article/20070217/CPSCIENCES/70217130/5143/CPSCIENCES

À moins d'être cioranien et souhaiter l'ultime délivrance de masse... Qu'il advienne donc cet astéroïde, ce caillou salvateur, ce choc bénit, ce dernier martèlement de la matière. Et que le silence règne à jamais comme il savait si bien s'imposer dans le confort d'avant le commencement.

S.

Tuesday, February 20, 2007

Le monde à l'envers

Je reviens du travail et je me sens soudainement la tête plus légère. C'est que j'en ai profité, sur le chemin du retour, pour m'arrêter chez le réducteur de volume capilaire. Faut dire que je fréquente très peu ces endroits, même en zone natale. Mais assez quand même pour me rappeler que chez nous, ils nous font un shampooing avant la coupe. Il me semble que ça va mieux surtout si tu te mes du gel ou le genre de choses qui te permettent l'effet d'une brise permanante dans les cheveux, comme de la bile d'ours ou de l'huile de fois de canard. Ici, le shampooing, c'est après... Comme pour dire, t'es tout propre, tu peux maintenant rentrer chez toi. Pis ça s'exécute tête baissée vers...l'avant. Oui, un lavado full tech sort du comptoir, tu te penches et on fait le travail. Pas aussi comfortable m'a dire.
Pis dans les mottes de cheveux qui me tombaient dessus, une bonne partie tournait vers le blanc... "Putain de cheveux blanc!" chantait Renaud quand il a vu son premier apparaître vers quoi, 40 ans au moins? Et c'est sans parler de ma clavitie qui ne cesse de prolonger mon front de chaque côté de mon toupet, ce qui a donné du fil à retordre à mon coiffeur qui tentait, à ma demande, de me donner le look du gars sur la photo que j'avais choisi comme futur sosie.

Autre monde à l'envers, celui du réseau d'autobus de Kyoto. Ce n'est pas qu'ils roulent en marche arrière, mais plutôt que les usagers y entrent par la porte de derrière, puis finalement payent juste avant de descendre par la porte... d'en avant, près du chauffeur. Et j'imaginais tous ces petits rappeurs gangsters de Montréal et d'ailleurs, tous fiers de rentrer par la porte de derrière avant de réaliser que c'est ça la norme... Ouais, j'y ai vraiment pensé.

S.

Sunday, February 18, 2007

au sujet de toutes ces reformations...

Aux dernières nouvelles, c'est The Police qui se reforme. Et j'ai bien aimé ce passage qui termine un article traitant de la résurrection de nos idoles rock:

"Enfin, il y a l'outrage des ans. Le rock, c'est un peu beaucoup une histoire de jeunesse et de sex appeal. Entendre Sting chanter Do Do Do Da Da Da à 55 ans, cela a quelque chose de grotesque. Voir Vince Neil, chanteur de Motley Crüe, reprendre ses vieilles tounes avec une barbichette et 40 livres en trop dans ses culottes en spandex, ça fait mal." - Cyberpresse

Au moins, les sex pistols quand ils l'ont fait était honnêtes: "We want your money!!"

Ah oui, pis on parle du retour de Nirvana. Mais Kurt Cobain est mort, non? Ben on s'en fout, si on peut faire revivre les Doors sans Jim Morrison (avec Ian Astbury des Cult) et les Dead Kennedys sans Jello Biafra (avec un quidam), pourquoi pas... Pis anyway, tant que la réponse est là.

S.

Gristown

Aujourd’hui, j’ai fait un rêve éveillé. J’ai pensé à une ville moyenne qui se trouve quelque part. Elle se nomme Gristown. Ses habitants y déambulent, inexpressifs, et ne communiquent jamais entre eux, sauf quand ils doivent remplir un formulaire d’assurance et le faire valider. On y parle officiellement la plainte, voire la complainte, mais l’anglais y est aussi parfois entendu. Depuis 1974, on peut lire à la une de l’unique quotidien de cette cité, L’Apocalypse, « Il ne se passe rien» avec la photo d’un nuage (parfois, comme le jour de la fête nationale, on la change pour celle d’un caillou).
Il existe en tout 5 prénoms, que l’on pourrait traduire par Misère, Pourquoi? et Désoeuvrement chez les garçons et Erreur et Fatalité chez les filles. Quiconque tente de se soustraire à ce monopole nominal verra son enfant privé de prénom jusqu’à ce que le maire, un ancien abatteur de volaille, change d’avis. Cela peut parfois prendre du temps. À défaut de pouvoir recevoir les jeux olympiques à chaque année, voire 4, la ville organise de géantes séances d’auto flagellation où les participants ont le droit de troquer le fouet pour un grappin à clous usées fourni par la municipalité et ce, pour l’équivalent d’un mois de salaire en argent. À part ça, il ne se passe rien à Gristown.

S.

Saturday, February 17, 2007

Toune que je cherche

Salut,

J'ai un air dans la tête et j'essaie de savoir qui chante cette chanson. La mélodie va comme suit:

"Na na na na na na na.... Nana na.... nana..... Nananana..... Nana.... Na na na na na..."

Merci pour votre aide,

S.

Friday, February 16, 2007

J'aurais jamais passé mon secondaire...

Lu sur Cyberpresse (section Monde du 15 février):

"Une école du New Jersey, dans le nord-est des États-Unis, va régulièrement tester ses élèves pour déceler s'ils ont consommé de l'alcool, selon un communiqué de l'établissement reçu jeudi.
Le test utilisé mesure la concentration de composé d'éthanol dans les urines. «Nous avons l'intention d'utiliser ce nouveau test dans le cadre de notre politique pour préserver les jeunes des dangers de l'alcool et de la drogue», affirme le proviseur du lycée de Pequannock, dans le communiqué. «La moitié de nos élèves consomment de l'alcool», souligne-t-il. Entre quatre et huit élèves seront testés chaque jour. Les élèves testés positifs ne seront pas exclus du lycée mais devront suivre une cure de désintoxication et leurs parents seront avisés."

Bonjour le fascisme...

En parlant de fascisme. J'ai découvert qu'au Japon, il y avait un party nazi. Oui, oui, c'est le bien nommé National Socialist Japanese Workers and Welfare party. Leur site oueb (http://www.nsjap.jp/) s'ouvre avec du heavy metal et on peut y voir une armure de samurai et des croix gammés. Du gros n'importe quoi. Et puis cette mention: "We are the superior RACE!"
J'étais sûr que c'était les blancs moi! Tsé, à un moment donné, faudrait se brancher.

Le monde est fou, fou, fou...

S(S).

Thursday, February 15, 2007

Le temps des bilans

Ça fait donc un an et demi que je suis au Japon (pour ne pas dire la Nipponerie - faut bien appeler les choses par leur nom après tout). Et là, selon moi, il est temps de rentrer. De plier bagage. Le temps des bilans approche. J'aurai bien sûr passé par toutes sortes d'états d'âme, des plus extatiques aux plus sombres, comme j'en ai l'habitude depuis toujours que je sois dans ma chambre ou dans mon salon. Je me rappelle donc mes premiers jours... Une baffe sidérale, agréablement ressentie, comme je n'aurai pu jamais m'y attendre. Et les derniers, sorte de désenchantement mêlé d'écoeurement face à l'attitude générale de mes élèves et de mon isolement (Oui, oui, c'est peut-être moi le problème). Et entre les deux, des moments sereins, voire agréables que l'on ne réalise pas sur le coup. Mes 1h30 de trajets pour me rendre à mon boulot en dévorant Mishima dans le train quand j'étais à Tokyo. Mes visites en solitaire de quelques temples désertés (parce que pas assez Supertars aux vues des touristes) à Kyoto où grouillaient grenouilles, tortues et papillons près des étangs.
Mais aussi des gens. Junko, toujours présente et fidèle d'amitié... Hiroko, colocataire-chanteuse. Les deux Patrick, collègues à BMC qui m'ont fait boire en enseignant, Asuka qui m'a fait découvrir Kobe, Tomoko pour Nara et sa famille et Yasuko pour tout, en terme d'accostement.
Et finalement vous, pour avoir été là....au bout du monde, toujours présents. Merci.

Et cette chanson de Tarmac:

"Merci pour tout
Bonne soirée
Bonne semaine
Et bonne éternité"

S.

Friday, February 09, 2007

Bonne fête Japon

Le Japon étant né un certain 11 février, j'ai une fin de semaine de trois jours. C'est drôle la nuit dernière, j'ai rêvé que j'allais à Hiroshima pour l'occasion. J'y aurai donc été, mais en rêve, mais au Japon quand même.
Le temps maussade me confine aujourd'hui à mon petit logement où je youtubise. Dernière trouvaille qui m'est ô combien extatique: Des séquences filmés d'un entretien avec mon mentor de la pensée: Emil Cioran. Je savais qu'une interview filmée avait été réalisée avec lui et j'ai tout fait pour mettre la main dessus la dernière fois que j'ai été à Paris, mais en vain. Je me suis contenté d'aller lui dire bonjour au cimetière Montaparnasse et de poser en face de son appartement, rue de l'odéon, pour Mikiko qui tenait l'objectif sans trop savoir ce qui se passait. Quelques-uns de mes aphorismes préférés de ce Roumain tourmenté:

"Dans un monde sans mélancolie, les rossignols se mettraient à roter."

"Ce matin, après avoir entendu un journaliste à la radio parler de milliards de soleil, j'ai renoncé à faire ma toilette. À quoi bon se laver encore?"

"S'il me fallait renoncer à mon dilettantisme, c'est dans le hurlement que je me spécialiserais."

"Si je croyais en Dieu, ma fatuité n'aurait pas de bornes, je me promènerais tout nu dans les rues."

"Concevoir un amour plus chaste qu'un printemps qui - attristé par la fornication des fleurs, pleurerait à leurs racines."

Et, comble de surprise, j'ai même trouvé des séquencese filmées de...Nietzsche! Ses derniers jours en clinique, où l'on peut le voir, complètement amorphe avec son immense et légendaire moustache noire qui lui recouvre la bouche... Pour ceux que ça intéresse de voir la bête:

http://www.youtube.com/watch?v=yuud5Kl8QLg

Philosophiquement vôtre,
S. (pour Schopenhauer!)

Pas content, prise II

Tant qu'à avoir un blog, faut bien l'alimenter. Je sais pas si je vous ai déjà parler de ichi nen se san kumi, soit première année troisième classe, soit 1-3 pour être bref. C'est ma pire classe. J'étemperais volontiers la moitié des élèves de ce troupeau de yakuza en herbe dans le mur pour en faire des timbres afin de les expédier à Va-loin. Je suis pas le seul, tous les profs ont des problèmes avec. Même des représentants du Board of education de Takatsuki se sont présentés avec une caméra et des blocs note afin d'observer de plus près ce cas de chaos académique.
L'affaire, c'est que j'y enseigne avec Nomura sensei, avec qui je m'entends à merveille, mais qui n'est pas du genre à faire prendre son trou au dernier des effrontés tendance "je me la joue". Donc, je dois m'accomoder aux guerres d'effaces, au bla bla continuel et aux cris de mastodontes imberbes. Car, la job du AET que je suis n'est pas de faire de la discipline (c'est réservé au prof jap). Jusqu'à tout dernièrement, lorsque je lisais un texte, un représentant de la meute m'insultait à voix haute, et répétait sans cesse hage, qui veut dire chauve (ça viendra). Une fois, ça va, mais pendant 15 minutes... En plus,le prof ne disait rien. Quand je lui en ai parlé après le cours, toute surprise, elle disait ne rien avoir entendu... Même pas mon "Urusai!! (La ferme!)" que je lui ai finalement lancé (à un moment donné un gars s'écoeure, même si parait-il il est teinté d'hummour). J'ai finalement demandé à ce que l'élève vienne s'excuser après le cours, mais je rentrerai pas sur ces détails.
Tout ça pour dire ceci: Au Japon, dans les écoles publiques, point de châtiments. Pas d'expulsions de classe, pas de copie, pas de retenue. C'est bien beau le dialogue, dire que tel vit une situation difficile, mais y'a selon moi un minimum de responsabilité et de respect à prôner.
Et puis le pire dans tout ça c'est que de sec 1 à 2 (je suis dans un junior high, il y a donc 3 années à faire. Ensuite, c'est le high school, un autre 3 ans (4,5,6) et après l'Université), ils n'ont pas besoin de rien passer... Les notes vont de 1 à 5, c'est des points comme ça, pas des lettres ni de %. L'élève peut avoir des 1 (le plus bas) partout, il s'en fout pcq ce qui compte, c'est seulement ses notes de 3e année(parce que c'est uniquement ce que le high school regarde. Il n'y a pas non plus de redoublage. Tu peux couler partout mais avancer quand même jusqu'en 3).

Sauf que quand j'enseigne en 2, j'ai jamais de problème. Parce que j'enseigne avec Nakao sensei. Lui, ne tolère aucun bruit et ça écoute. C'est vrai qu'il peut faire peur. Et c'est les mêmes consignes. Pas de punition, etc. Mais avec lui ça marche. Alors, une fois de plus, je persiste et je signe. Est-ce que le métier de professeur est en perdition et qu'il ne reste que des agents disciplinaires? L'élève, avant de respecter son prof, doit-il le craindre? Nomura sensei est douce, a une belle présence, est intéressante, mais n'hausse pas la voix... Et ça chahute.
À moins d'avoir ça dans le sang, d'être un humaniste artiste, ce qui selon moi représente moins de 10% des profs, bonne chance pour éduquer la jeunesse.

S.

Sunday, February 04, 2007

Hier soir, comme j'avais envie de manger des sushi, je suis allé manger des sushi. Et ce qui arrive souvent est arrivé une fois de plus: Un Japonais s'est mis à me parler parce que je n'étais pas Japonais et aussi parce qu'il parlait anglais. Mon voisin de comptoir m'a donc carrément shooté, mais avec plus de fautes: "Oh, I haven't speak english for 6 months, can I practice with you?", laissant sa femme dans l'ombre et la béatitude. Finalement (parce qu'avec une telle entrée en jeu de sa part, j'avais des doutes), le mec était sympa. Sans même avoir entamé mon 3ieme sushi, j'en était à débattre avec lui des différences entre les religions. On a finalement conclu qu'au font, elles sont toute pareilles. Comme je voyais que madame s'ennuyait, je me suis présenté. Elle m'a demandé mon âge et m'a proposé de deviner le sien, ce que j'ai aussitôt refusé de faire parce qu'à chaque fois je me plante... Surtout quand elles se teignent les cheveux.
En passant, à ce restaurant, j'ai finalement goûté au fameux fugu (non pas la marque de boxeur), ce poisson mal commode qui contient du poison et gonfle et montre ses pics quand tu l'écoeures ou essaies de lui vendre une Rolex. C'était bon. Assez rigide comme chair, mais bon goût. Et je ne suis pas mort, ce qui est quand même bien.

Après, je suis passé au Mojo. Et encore une fois, j'y ai rencontré un étranger (la semaine passé c'était un Coréen). Il s'appelle Stewart et vient du pays de Rod Sterwart. Comme moi il enseigne l'anglais dans une école secondaire, mais plus en campagne. La fin de semaine, il descend souvent à Osaka et dort dans des hotels "capsules". Vous savez ces compartiments (parce que quand même on peut pas appeler ça des chambres) tellement réduits qu'au moindre rêve agité, on se cogne la tête ou l'épicondyle?

Là, je vais me taper un film. Je sais pas trop de quoi ça parle. C'est Japonais et les protagonistes sont deux jeunes lesbiennes.

Rizière,
S.

Friday, February 02, 2007

Pas content

Bon, là je suis en mode pas content. Ça fait une coupe de jours que j'arrive pas à me connecter ni à hotmail ni à MSN... Bizarre. Mais! On m'avait prévenu. preovenance: Judy, une amie de Ines, qui comme moi lors de son séjour en Nipponerie habitait dans un logement "leopalace". Elle m'avait dit qu'ils coupaient les chat... Sauf que j'ai jamais eu de problème jusqu'à tout récemment. Pis là je me pose des questions. C'est quoi l'affaire, tu fournis une connection internet, mais avec des réserves, incomplète, sélectionnée? On est pas en Chine à ce que je sache... Pis tsé, si y'a ben une chose que tu veux quand tu prends un abonnement internet, c'est pouvoir checker tes emails, non??
Là, j'allais leur chier de la marde ben raide par téléphone (criss je paye pour ça quand même!!), mais comme je ne maîtrise par l'art de la confrontation dans la langue de chose, ben, je suis comme pogné... Je sais que ça changera rien à ma situation de brasser des restes ici, mais fallait que j'en parle...en français. Pis exposer cette situation complètement absurde. "Ouais, moi j'ai internet mais sans hotmail ni MSN..." Voyons donc!! Tsé c'est quoi, la prochaine fois qui vont vendre des appartements, ça va venir sans plancher ni toit? Non, ça se passera pas comme ça...

S. en Tabarnak

Thursday, February 01, 2007


"26 JANVIER 2007
Une guide de l’exposition «Tout sur le rire» présentée au Musée d’art Mori de Tokyo, est assise sur un banc des plus… singuliers! L’exposition regroupe 200 pièces liées au rire, du Japon ancien à l’art moderne. - Photo AFP" - Cyberpresse

Saturday, January 27, 2007

Je reviens de Nara. J'ai été chez Tomoko pour un okonomiyaki party. L'okonomiyaki c'est une des spécialités d'Osaka. Moi, j'adore. C'est un genre de crêpe/pizza/omellette. C'est fait à base d'oeufs et de choux et après on y ajoute des trucs pour en faire différentes sortes: porc, crevettes, pieuvre, calmar...

J'ai passé une agréable soirée et répondu aux questions assez embarrassantes de sa mère comme: "Ah, tu as rencontré Tomoko à Montréal? Pourquoi ce n'est pas devenu la femme de ta vie?" Elle m'a ensuite dit que je pourrai habiter chez eux quand mon contrat de travail/appart se terminera...Son père, tout aussi sympatique, m'a dit qu'il m'emènera visiter des endroits intéressants. J'étais donc gêné par tant de bonté spontanée. Moi qui n'avait amené qu'un parapluie.

Bref, les Japonais, c'est du bon monde.

Je coupe court à ce court message, car la fatigue me prend. Il parait que je vais aller dormir.

S.

Friday, January 26, 2007

Bravo gagnant (mon vote off the l'année)

Winner le gars, winner!

http://www.cyberpresse.ca/article/20070126/CPINSOLITE/70125114/5406/CPINSOLITE

27

Je viens de réaliser un truc. J'ai 27 ans. Et c'est à ce moment qu'ont terminé leur vie:

- Jimi Hendrix
- Janis Joplin
- Jim Morrison
- Kurt Kobain

Quand j'étais "jeune" ils avaient l'air "vieux"... Et puis leur vie s'arrête maintenant pour moi. Et ils semblent avoir tellement "fait". J'en reviens pas que moi rendu là, eux, ils étaient eux. Et puis point barre.

S.

Canada, pays sanglant (pour le Japon)

Les élèves, surtout, mais devrais-je plutôt dire aussi d'autres Japonais comme Tanaka et Chose, viennent pour la deuxième fois de me dire qu'ils ont entendu parler du Canada aux nouvelles depuis mon arrivée à Osaka. Ça vous intrigue, hein? Pour de qu'est-cé? Ok, la première: la fusillade à Dawson. Et la seconde? Le procès de Robert Pickton, cet éleveur de porc que l'on soupçonne être derrière la disparition et la mort d'une cinquantaine de prostituées/toxicomanes du downtown East side de Vancouver. J'ai même été obligé d'en parler durant un cours tant les questions abondaient. Mais tsé, j'ai pas envie de leur dire des détails là-dessus, c'est tellement macabre. C'était les secondaire 1 en plus. Pis le prof aussi me posait des questions live! Ben là!

Le Japon faut dire, n'échappe pas au sensationalisme. La plupart du temps quand je zappe, à l'heure des nouvelles, c'est souvent "un tel a tué un tel", etc. Ils ont aussi leur TQS et leur Journal de Montréal. Culture d'abondance similaire à la nôtre? Se divertir à travers le crime qui nous semble si loin? Frissons par procuration? À défaut de vivre la vraie peur au quotidien?

Salut,
S.

Sunday, January 21, 2007

Photos de Yorii


Bonsoir,

Mon ami saoudien Issam a mis en ligne de très belles photos (il est doué le mec à moins que ça soit juste son appareil à 4000 $...) de notre séjour à Yorii pour Noël. C'était chez Koji dont les parents habitent et respirent dans une maison japonaise traditionnelle, à deux heures de Tokyo. Ça vaut la peine:

http://69.36.165.60/gallery2/main.php

Le monde est petit? Ben quin!

Hier, je suis allé faire acte de présence au party de W5, ma compagnie d'embauche. En arrivant au point de rendez-vous (un crabe géant hornant le haut d'un restaurant), échange de regard moqueur avec un type que je reconnais aussitôt: Il était dans ma classe de nippon à l'Université de Montréal! Embrassade, coup de pieds, injures... ce fût de belle retrouvailles! Et, signe que le temps passe et que cet ancien collègue m'a bien dépassé sur le flanc gauche, il est mariée avec un Nippone avec qui il a fusionné afin d'assurer sa descendance, assurée depuis trois mois avec la naissance d'une petite métisse.

Après le dîner on est allé poursuivre les échaufourés dans un bar où je me suis découvert un nouveau talent: le lancer du dard. Bref, j'ai clanché tout le monde. Et depuis, j'aime ce "sport". J'ai même copmpris qu'il y avait des règles. J'ai aussi rencontré pendant la soirée une moitié française, moitié Nippone, mais une personne, qui vit à Paris: Izumi. Comme on avait raté le dernier métro, on est allé attendre le premier dans un karaoke. C'est quand même très bien que ces trucs-là soient ouvert toute la nuit.

Je jappe, tu jappes, nous jappons,
S.

Friday, January 19, 2007

S'up?


Salut,

Cette photo à été prise le soir du 31 décembre à Shibuya (Tokyo). Je suis avec 2 yamamba qui ont gentiment accepté de poser avec moi ce soir-là. Les Yamamba font sûrement partie des personnages les plus colorés de la jungle urbaine tokioïte. Un bronzage artificiel, des cheveux platines, du maquillage à la pelle, des ongles surdimensionnés et des piercings. Ce trip prend souvent fin début vingtaine, trouver du travail oblige...

Maudit que je suis straight!

Le dude à gauche c'est Dan, un ami de Junko qui vient d'Angleterre. Sympa le mec. Et blond.

(J'ai aussi rajouté une photo plus bas, elle était apparue puis disparue, problème j'ai eu...entoucas elle est là en date du 7 janvier: party chez Mayu le 24)

Sinon, à part ça ben je me suis calmé en maudit. Je réalise (ben quin!)que j'étais à fond sur la bibine, pis pas juste en temps réglementaire. Mais pas pendant les cours, ô ça jamais! (Isa si tu lis ça, pas un mot à maman ni papa - au pire ils savent déjà l'adresse de ce blogue...marde). N'empêche, je me suis levé un certain 2 janvier résolu. Écoeuré. Écoeuré des journées ratées à cause des lendemains de veille. Mais surtout à cause des conneries que j'ai pû faire saoûl. Des naiseries que j'ai dites et faites. Et d'une certaine amitié brisée ou d'une autre mauvaise image laissée... peut-être à jamais à l'intérieur d'une tête précieuse. Car saoûl pas saoûl, quelle fille voudrait bien d'un gars qui tâte à gauche à droite et vous chante la pomme le lendemain. Avant qu'il ne soit trop tard, j'ai décidé de couper. Pas à sec, j'en suis incapable, du moins pour l'instant, mais je dose très bien depuis je crois. Pourvu que ça dure.

Mon problème c'est que quand ça commence, ça n'arrête plus. Je ne connais pas le bonheur de vomir. Mon organisme tolère et mon cerveau disjoncte. À la limite, je m'endors. Mais la limite chez moi ne met pas ses flashers. Je la dépasse tout simplement. Faudrait comme revoir le scénario.

N'empêche là ça va,
S.

Saturday, January 13, 2007

Première injonction en temps que blogger. Une amie, devrais-je plutôt dire une ex-amie, m'a envoyé un email virulent dans lequel elle se dit outrée du fait que j'ai publié son nom dans un contexte qui selon elle viole son intimité. J'ai donc effacé la partie en question. Mais comme elle ne lit pas le français - elle a eu vent de sa notoriété à travers une autre amie (qui est aussi mon amie, mais là j'ai peur, alors je cite plus personne)qui elle non plus ne lit pas le français mais a vu le nom de la fille sur mon blog, alors je me demande à quel point mes propos ont été déformés. Surtout si tu utilises le direct translater d'internet... Cela dit, la fille est en criss, ne veut plus jamais me parler et tralala. Je suis un gros salopard.

Je vous demande simplement, devrais-je plûtot utilisé des pseudonymes lorsque je parle de rencontre? Parce que anyway, vous ne les connaissez pas, ils ne vous connaissent pas pis anyway j'écris pas leur nom de famille, adresse pis toute là...
Mais peut-être que j'ai tort. Qu'en pensez-vous?

Je suis un grand admirateur de Rolland Jaccard, un de mes écrivains préférés. Dans ses livres, la plupart du temps auto-biographiques, il mentionne le nom de ses maîtresses, ses ex, ses conquêtes et tout, les décrit (avec beauté bien sûr). Je trouve ça charmant. Une katerine, une Brigitte, une Yoko (il est aussi Nippomane), c'est beau un nom. J'ai jamais voulu traîner qui que ce soit dans la boue. Cela dit, "elle" ne le comprendrait pas si elle lisait cela (la langue). Je m'excuse à toi. De toute façon, je t'ai effacé. Parce que tu l'as voulu. Mais je me rappelerai toujours de toi avec douceur et nostalgie.

S.

Friday, January 12, 2007

Pin Pon nippon

Salut Bonsoir,

Cette semaine à été marquée par un incendie à Kawanishi junior high school où je suis sorti sain et sauf. J'étais à mon bureau dans la salle des profs lorsqu'un prof surgit et crie des choses genre: "Schmeurl the beurl!" L'alerte était lancée. Tout le monde dans la cour. Arrivée des pompiers (en masse, des gros, des petits camions, une ambulance, la police, alouette), rassemblement dans la cours. Mais curieusement pour le mois de janvier, c'était agréable. Et donc on pouvait voir de la fumée sortir d'une fenêtre...
Explication en bonne et due forme: Comme il n'y a pas de surveillant comme au Collège de Montréal où j'ai milité pendant 2 ans environ, les jeunes fument souvent dans les toilettes. Du côté féminin, celles-ci avaient trouvé judicieux de balancer leurs mégots dans une fente à travers le mur... Donc à un moment donné ça s'entasse pis ben...bingo! Notre directeur nous a appris qu'après que les pompiers eurent carrément décâlissé le mur, ils ont trouvé entre 400 et 500 mégots de cigarettes empillés... Si ça avait pogné pendant la nuit: Bye bye Kawanishi junuior hish school...

S., rescapé des flammes et indemne

Sunday, January 07, 2007

Retour au bercail


Avant les choses serieuses, quelques faits saillants:

- Le soir du 31, une fois l'année 2006 ayant rendu son dernier souffe, je me suis fait gifflé à deux reprises par une Marseillaise. Au début ça devait être juste une giffle, mais comme nous respectons, ici comme ailleurs, mais pas partout, un calendrier chrétien, j'ai cru bon de dire: "Écoute Pauline (c'était son nom), moi je suis comme Jésus, si on me frappe la joue droite, je tends la gauche", et c'est comme ça que j 'ai obtenue la deuxième. Expérience agréable, en plein Shibuya, artère multidimensionnelle de Tokyo où tout le monde fêtait dans les rues. Je me rappelle plus trop ce que j'ai pû lui dire, n'empêche que je ne l'ai point touchée au préalable (j'avais mes mains dans les poches) ni fait aucune proposition indécente. Les Françaises, quoi... Elle m'a tout de même quitté après avoir pris grand soin de noter mon email dans son carnet. Je la soupçonne d'être schizophrène, voire bipolaire, du moins cette soiréé-là.

- Kaizo a un lapin qui passe ses journée à caler. Je le côtoyais relativement tous les jours vu que sa cage était pres de l'ordi. Ce qu'il veut faire: boire de l'eau. Quand son contenant est vide, il saccage sa cage (c'est le cas de le dire) et fait énormément de bruit. Je lui donne alors de l'eau, se calme et boit, sans arrêt. Puis s'énerve de nouveau quand il a bu la dernière goutte. Cela dit il est très mignon et adore qu'on lui caresse le ventre. Il a 7 ans et s'appelle Makuroi, ce qui veut dire "Tout noir". Je suis sûr qu'en ce moment il est en train de boire.

S.

Thursday, January 04, 2007

En attendant

Je rentre la fin de semaine prochaine a Osaka. Tenez-bon si vous y tenez. Le blogueur blogueur reviendra, le temps de degriser un peu, de prendre du recul face aux evenements tokyoites. Ce sera alors le temps des bilans: de l`amour, de l`alcool, du quotidien toka (etc. en japonais). J`ai du prendre certaines resolutions, non pas tant parce que nouvelle annee oblige, mais parce qu`il le fallait, c`est tout. Si je voulais arreter de toujours faire les memes erreurs, les meme conneries. Et ainsi avoir les meme regrets, les meme remors. Et aussi faire bouger un peu le rapporteur d`angles. Nouvelle approche, nouvelle facon de voir les choses, nouvelle annee ou pas.

Details a suivre.

S.