Tuesday, December 26, 2006

Tokyo

Je me suis reconcilie avec Tokyo (et je Japon?). Tokyo m`a manque. J`habite chez Kaizo. Il vit avec deux de ses collegues dans un appartement fourni par leur compagnie. Ils sont trois. L`appart a 8 chambres. J`ai donc ma propre piaule. Je ne me plaindrai pas trop. Meme le lapin de Kaizo, a qui il donne un gros bisous sur le nez quand il rentre de travailler, a sa propre chambre. Bonne ambiance.
Le 23, premier party. Moi, Rie, Junko, Kaizo, Issam (l`amie de Junko qui vient d`Arabie Saoudite!) sommes alles chez Koji (aussi un ami de Junko) qui vit avec ses parents dans une maison traditionnelle japonaise, a deux heures de Tokyo, donc chez les vaches. Au milieu du salon, se trouve un foyer, mais sans cheminee. En fait c`est comme faire du camping, avec un rond de feu, mais dans ton salon. Nous sommes alles dans sa cour couper du bambou (Oui, oui, il a une foret de babous dans sa cour) afin d`en faire des tasses pour boire le sake. On taille le babous de facon a ce qu`on puisse le planter dans le sable pres du feu afin qu`il chauffe. Puis en pleine nuit, moi et Issam, qui venait de s`acheter son appareil photo super-high-speed-nax-resolution-schmeurl-pis-toute, sommes alles prendre des photos style pochette de dique black metal dans la foret de bambous. Resultat deroutant.

Hier, je suis alle pour la premiere fois de ma vie japonaise au cinema. Pour 1800 yens (oter les deux 0 et vous avez environ le prix en dollards), je suis alle visionner les peripetie d`un ti-cochon et d`une araignee (Charlotte`s web). C`est ca qui arrive quand vous allez au cinoche avec deux filles et que pour faire votre gentleman, vous dites: "Haa, decidez, moi vous savez, ca m`est egal...hum hum...". Mais juste les "advertising" valaient a eux seuls la petite fortune que ca ma coute. Comme intro, un dessin anime dans lequel on retrouve un general qui ressemble etrangement a Hitler vous dire: No cell phone, no talking, no filming and....no kicking!!! Et afin d`illustrer le propos, on voit un kid fesser violemment avec son pied sur la tete d`un autre bambin assis en face de lui pendant un bon 30 secondes... J`etais crampe!
Ho, pis j`ai appris que le film "Transformers" va sortir! Ca a l`air malade, c`est clair que je vais aller voir ca. Ils etaient THE JOUETS pour moi quand j`etais minuscule. Serieux, j`ai hate.

Je vous embrasse,
S.

Thursday, December 21, 2006

Départ

OK, c'est le départ. J'ai tout. Ma brosse à dents, des chaussettes propres, un p'tit cadeau pour Hiroko dans mon sac... L'dessentiel, quoi. Alors au cas où je n'arrive pas à mettre la main sur un ordi à Tokyo...

JOYEUX NOËL !!
BONNE ANNÉE !!

Je vous souhaite de l'amour, de la joie, de l'amitié tricotée sérrée, des rencontres, des retrouvailles, de la neige le 25 au soir, une dinde le premier.

Pis pour ceux qui y vont, bon 31 chez July et bon 2 Janvier chez Pacotier!

Bye bye,
S.
Ok, je découvre You tube. Et c'est chouette. Ça m'a permis de voir ça, par exemple...

Qu'on en commun Lance et Compte et Jean Leloup? La réponse est à:

http://www.youtube.com/watch?v=sU2_OdPWmGo

S.

Wednesday, December 20, 2006

Qu'est-ce que je pourrais bien vous écrire de neuf? La fin justifie-t-elle les moyens? Pas en ce moment. Les moyens l'emportent. Je pars vendredi pour un petit village dénommé Tokyo. Environ 8 heures de bus. Ce que j'ai réussi à faire en 2h30 lors de mon ultime déplacement vers Osaka jadis à l'aide du shinkansen, soit le "bullet train". Mais bon, on a les moyens qu'on a selon les circonstances.

Je suis en vacance! J'ai terminé aujourd'hui. Et je bois de la bière. Je célèbre. Et j'écris. Et même si c'est inintéressant, je publie. J'aimerais bien raconter, faire rire, émouvoir (hou....). Ben non. Simple mise à jour. Savoir que je suis là, en fait là-bas. Et vous, même affaire. Ici, ailleurs. Nous sommes. Et le temps passe. C'est bien le seul qui ait un itinéraire fixe depuis toujours. Droit devant.

Demain?

S.

Tuesday, December 19, 2006

Sur-vivre

Parfois j'ai l'impression de vivre. À travers une chanson, un film, l'idée d'une fille, un verre de bière. Partout, sauf dans la réalité. Savez-vous qui me l'a apprit ? La calvitie...

S.

à l'école

Mon père, après avoir fait le pître à l'école primaire (à Paris) dans un de ses cours, a subi ce châtiment: Le prof l'a pris par les cheveux et lui a fait faire le tour de la classe dans cette position souffrante et humiliante. Quand il est revenu à son bureau, ses cheveux tombaient pas dizaines sur son cahier, comme il me l'a raconté plus tard.
Ma mère, elle (au Lac Mégantic, Qc), recevait des coups de règles sur les doigts comme mesure de reproche, pour une faute quelconque ou une simple inattention. Dans ce temps là, le prof, où le prêtre... représentait l'Autorité avec un grand A. T'écoutes ou on te frappe! Tu fais pas le bouffon longtemps, disons. Sauf que comme vous j'imagine, je trouve ça trop extrême, le châtiment corporel ("M'as t'en crisser une Soeur Suzanne, tu vas voir!").

Mais depuis que j'ai fait de la suppléance au Collège de Montréal (privée) et que je continue de fréquenter la jeunesse hormoneuse du secondaire en Nipponerie (public), cette observation me revient sans cesse à l'esprit: La balance a fait shaclack! D'un extrême, on est passé à un autre. Comme si la société, pris de remords, voulait émanciper la jeunesse à travers ses droits bien fondés et cela au dépend de toute responsabilité de leur part ou de tout bon sens minimum. Sérieux, parler quand un prof explique, non. C'est chiant, pis c'est insultant. Je viens de l'expérimenter aujourd'hui. Georgette qui se maquille avec son tit miroir ou qui s'épile les sourcils pendant une activité, non (je l'ai expérimenté aujourd'hui, mais elle s'appeleait Ryoko). Un élève qui te répond pas ou te regarde pas quand tu lui adresses la parole, c'est non.

Tsé on a tous eu un prof chiant (voire plursieurs), pourri et con, mais avec qui personne osait niaiser. Parce que tu savais que ça allait barder. ET putain que tout le monde l'haissait. Mais des fois, après avoir mis de l'effort dans ma préparation et après avoir tolérer beaucoup de choses, j'ai envie de devenir ce prof con et chiant. J'ai envie qu'ils trippent, qu'on trippe, mais ça dégénère automatiquement. D'où mon écoeurement.

J'en suis rendu à penser que le concept de prof a disparu. Il ne reste que des agents disciplinaires. La majorité vous le diront: 30% de matière 70% de discipline dans un cours. Bien sûr, il y a des exceptions, ceux pour qui ça glisse. D'un côté les tyrans et de l'autre, les "artistes", ceux qui ont compris que l'enseignement reste un art. Ceux qui nous ont marqué, dont on se rappelle quelques formules même 20 ans plus tard. Et je les envie, car ce sont ceux qui, non par la réprobation ou les menaces, mais par leur simple personnalité, leur charisme (et par vocation, par amour du métier surtout) réussissent à...enseigner. À faire entendre les mouches voler.

Moi je démissionne (au sens blogueux du terme),
S. devenu fasciste

Saturday, December 16, 2006

Les yeux fermés

Je pense que ce qui me motive le plus à aller à Tokyo pendant mes vacances, c'est Hiroko. Pas pour son concert en tant que tel, mais pour elle. Tout simplement. Mais ne vous en faites pas, j'aime sa musique. Je l'aime même trop. Au point où je suis incapable d'écouter ses chansons, sur le CD qu'elle m'a laissé avant que je quitte la Casa Machiya. Car quand j'entends sa voix, je me rappelle l'expression de son visage quand elle chantait. Et c'est trop pour moi. Cette vision, je ne sais trop pourquoi, me charme au point de me faire mal...
La dernière fois qu'elle est venu ici, nous sommes allés à Kyoto et avons passé une très belle journée. Mais comme c'est une fille généreuse et tendre dans ses manières, je ne sais pas si ses "petites attentions" à mon égard ne sont que gestes naturels chez elle ou témoigne d'un véritable intérêt à mon égard.
Je me lancerai donc. J'irai là-bas. Pas question d'y repenser. Je m'y rendrai les yeux fermés.
S.

Friday, December 15, 2006

Fin de session = non sens

J'ai des amis en fin de session en ce moment, à Montréal bien sûr. Et ça me rappelle de mauvais souvenirs: Stress, angoisses, insomnie et tralala...
Une session qui s'écoule en plusieurs mois mais dont l'enjeu se joue en quelques jours. Jamais je ne comprendrai cette "logique".
C'est comme vouloir bâtir une cathédrale. On fait des plans pendant des mois, mais là t'as un Cardinal nowhere et hystérique qui se pointe pis qui dit ok, vous avez 2 semaines pour la terminer.

Je l'ai terminé mon bac. Bon débarras. Apparaissent quelques lettres en majuscule sur un bout de papier et voila 3 ans et demie d'efforts. Je suis un universitaire. Cela suffit au Japon pour que je leur apprenne l'anglais. Ça prenait au moins un bac. Un bac en n'importe quoi, pourvu qu'on sache que t'es passés par le purgatoire du savoir. Pourvu que t'as pu souffir.

S.

Thursday, December 14, 2006


Quoi ma gueule...Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?!

Wednesday, December 13, 2006

Aujourd'hui à l'école, c'était mon évaluation... Oui. Une dude de la compagnie qui m'a embauché, la W5 staff services, est venu assister à un de mes cours (sec.1). Pis là, j'étais sûr que j'allais me faire rentrer dedans solide car pour ce cours, j'avais rien préparé. J'étais tellement pris avec la préparations des leçons précédentes car les sec 3 préparent leurs exposés oraux. Je m'attendais donc au pire. Je vous ai aussi parlé de ma motivation à la besogne qui déclinait ces temps-ci. J'ai donc improvisé. J'ai aussi fait le bouffon devant les élèves, comme à l'habitude. Après le cours, je devais avoir une rencontre avec la fille (qui avait aussi recontré un des profs d'anglais auparavant et receuilli ses commentaires à mon égard). Donc notre entretien commence. Elle me fait des éloges. Mais je m'attendais au fameux BUT... Tsé quand on veut préparer son interlocuteur à la critique, on commence toujours par lui faire des compliments. Ça passe mieux disons. Mais le BUT est jamais venu. La fille m'a même proposé de renouveler mon contrat pour l'année prochaine. Je lui ai poliment répondu qu'il faudra que je pense aller nourir mon chat d'ici début avril et que pour cette raison, je devrais retourner au Canada. Tout ça pour dire qu'ils me considèrent toujours comme un individu respectable et ça m'a rassuré. Simplement. Moi qui a si souvent tendance à noircir le tableau, voilà un autre exemple qui m'apprendra à mieux diluer la pointe de mon pinceau la prochaine fois que je tracerai le portrait de mon quotidien.

S.

b.s.: J'ai acheté du papier de toilette parfumé. Je m'en suis aperçu en me mouchant avec. Pis là je me suis posé la question, ô combien légitime: Pourquoi du papier de toilette (du papier cul là!) parfumé? Et surtout, qui pourra bien en profiter?

Monday, December 11, 2006

Des revenants

Ils sont revenus. Les Témoins de Jéovah japonais. La mère et la fille. La fille doit avoir environ 16 ans et se tient en retrait, baissant la tête, fixant le sol, inexpressive. La mère, elle, tout sourire est celle qui parle. Qui prêche la bonne parole. Elle m'a offert cette fois un bouquin en anglais: Life - How did it get here? By evolution or by creation? Huumm...Bonne question. How about by mistake?
On cherche tous un petit bout de vérité à croquer. Aux dernières nouvelles, je me suis cassé une dent.
S.

Sunday, December 10, 2006

Pinochet est mort, Vive Pinochet!!

J`en reviens pas qu`il y en a qui pleurt sa perte...

Rot in hell you bastard,
S.

Saturday, December 09, 2006

Je saute les formules d'introduction parce que je vous en veux. Vous auriez pas pu me dire pendant tout ce temps que "démissionnaire" ça prend deux "n"?? Ça fait plus d'un an que je tiens ce blogue... C'est ben facile d'en changer le titre, mais pas l'adresse internet! Vous faites des Japonais de vous qui, par soit disante "politesse", préférez ne pas faire remarquer à votre hôte qu'il a de la moutarde aux bords des lèvres quitte à le faire passer pour un twit pendant toute la soirée devant les autres. Vraiment, je ne suis pas fier de vous.

Cela dit, bonsoir. Je viens de voir Les poupées russes, la suite de L'Auberge espagnole. Et oui, c'est une nouveauté dans les vidéo clubs nipppons. J'ai tout simplement savouré chaque séquence de ce film. D'un point de vue objectif, je l'ai trouvé très bien monté. Romain Duris est formidable, fidèle à lui-même, capable de jouer les insécures comme les hots avec de l'attitude (tendance je suis un rappeur et je fais des graffitis - dans d'autres films). Et au niveau subjectif, c'était une claque personnelle. Je pense à ce moment précis où le protagoniste se pose les mêmes ultimes questions que moi, presque mot pour mot, une après l'autre, sur l'amour. Et je pense à cette attitude malsaine qui consiste à fantasmer sur l'être idéal que l'on attend vainement pendant que l'on se satisfait de rencontres éphémères pour le thrill ou pour l'égo. Tant qu'à y être... Mais, comme le travail, le "temporaire" peut durer longtemps, s'accumuler hors de tout repère... Et l'on se retrouve à l'aube de la trentaine, en dandy désoeuvré, incapable de se sacrifier ni de discipliner les caprices de son coeur.

J'espère que ma réflexion ira au-delà de ce blog (je parle pour moi bien sûr). Car je sais bien qu'après avoir été conquis par un film on veut transformer sa vie. Comme après avoir vu Amélie Poulain on veut avoir le coeur sur la main. On veut courir dans les rues en célébrant la vie.Mais ça ne dure pas. On retourne dans son quotidien et reviennent les bad habits. C'est comme quand je me dis "Ok, j'arrête ceci cela". Alors maintenant, c'est encore pire. J'ose même plus penser le mieux... J'en suis rendu à me méfier même de mon propre enthousiasme alors qu'avant je ne craignait que l'arrivée du découragement.

Est-ce cela le juste milieu? Ni joie, ni peine...Un simple constat froid de sa condition. J'écoule les jours avec la froideur d'un comptable qui les recense. Mais je ne peux m'en empêcher: Espérer que j'irai mieux. C'est plus fort que moi. C'est sûrement bon signe. À moins que ce ne soit qu'une duperie de la biologie, par un ineffable procédé chimique au niveau de la glande sérénale, afin de sauvegarder l'espèce à travers l'un de ses représentants.

S.

Friday, December 08, 2006

Je pense qu'il n'y a rien de plus gris qu'Osaka sous la pluie... Mais les gens se déplacent, en parapluie, vers je ne sais trop où en ce samedi après-midi. Sûrement faire des achats. Oui, le papier de toilette, le savon à vaisselle et autres besoins mensuels. Et pourquoi pas le cinéma puisqu'il pleut? Et les cafés ou les musées. Ils ont finalement partout où aller. Car rien n'arrête ni n'arretera la grande marche de l'humanité, sous le soleil comme sous la pluie.

Je tombe en vacance le 21 décembre. Je compte aller à Tokyo. Hiroko fera un spectacle le 25 et je n'ai pas trop envie de rater sa performance. J'ai même mon pote Kaizo qui est prêt à m'héberger. J'ai beau l'avoir quittée presque avec soulagement, n'empêche que j'ai fini par regretter cette bombe d'urbanisme qu'est Tokyo. J'y pense même avec nostalgie. C'est quand même ma 2e ville après Montréal pour y avoir persévéré dans l'existence pendant 9 mois.

S.

Thursday, December 07, 2006

Internet et Bérurier noir

Salut à toi l'internaute. Depuis, hier, j'ai une "vraie" connection internet. Au cas où vous ne le saviez pas, j'arrivais pas à m'enregistrer au serveur local - par câble (pour une raison que je ne dévoilerai pas, car honte j'ai trop). Je misais donc sur les connections "aériennes (sans fil, soit on the air)" que je catchais deux à trois fois par semaine sinon moins. Faque là ça marche mes affaires. J'avais besoin de vous dire ça parce que veut veux pas (j'ai mis un x et un t parce que je sais pus...Sérieux, je perds mon français...) Internet ça brise l'isolement. C'est toujours bon de s'entretenir avec Manue avant qu'elle parte bosser, avec Ines à Hong Kong qui se posent des questions existentielles ou encore Aiko qui m'ignore superbement. Je pourrai aussi comettre davanatge d'attentats écrits au sein de se belogue. Mais attention, la quantité risque de l'emporter sur la qualité des interventions.

Les Béru ont sorti leur nouvel opus. J'ai visionner le clip "Coup d'état de la jeunesse". Quelque peu déçu. Ça sent le remâché. Des riffs déjà entendus et un clip qui tourne à vide: Scènes de manifestations, de matraquage policier, de lancés de pavés dans la gueule des flics, tout ça entrecoupés d'extraits de spectacles... Et aussi quelques clichés dans les paroles (référence à Che Guevara). Je pensais que les Béru allait innover dans leur approche face au malaise mondial avec quelque chose de plus original, plus réfléchi, hors des sentiers battus. Car les gars ont quand même la quarantaine... Surtout que François, le chanteur, flirt depuis plusieurs années avec la sagesse orientale.
Et je lance cette question: Sagesse et révolte peuvent-elles cohabiter à travers un ultime dessein?
S.

Wednesday, December 06, 2006

Dimanche dernier, moi et Hiroko avons mis le cap sur le Mont Kurama, au nord de Kyoto, c'est-à-dire la où commence la vraie campagne nippone. Et ça se sent : de l’espace, de la verdure, de l’air pur… Le Mont Kuruma est réputé pour être le foyer de croyances astrales du genre Dieu Soleil, Dieu lunaire, avec des temples et des genres d’autels qui leur sont dédiés. J’étais pas mal surpris et confus, moi qui jusqu’ici pensais que le Bouddhisme et le Shintoisme possédaient le monopole sprirituo-mythologique au Japon. Hiroko, depuis qu’elle a vu un OVNI il y a de cela quelques temps (oui, oui) a, disons, radicalement changé sa façon de voir le monde. D’où ce pèlerinage à tendance ésotérique.
Et en effet, ésotérie il y a eu. Au début, il faisait très froid et le ciel était menaçant. Et puis soudain la pluie. Mais non…la grêle ! Il grêlait carrément. Puis, même pas 20 minutes plus tard, un soleil radieux. Voilà pour l’épisode ésotérique. Mais c’était spécial quand même, tsé en plus dans un lieu comme ça. Non, je dis pas que…Mais pareil…Entoucas, c’est clair que pour Hiroko, tout avait un sens.

En soirée, on est revenu vers Kyoto afin de se rendre au temple Kyomizu qui, en cette saison automniale, offre un spectacle tout en lumière. Et en plus, c’était la pleine lune. Le temple Kyomizu est en nomination pour devenir une des prochaines « nouvelles » merveilles du monde. Je sais pas si vous saviez, mais il y a cette, ce…comment dire…cet « événement » où seront proclamer les 7 nouvelles merveilles du monde (the New 7 wonders, je crois que le site internet c’est www.new7wonders.com si ça vous curiorise. En passant, essayez donc de nommer les 7 Merveilles du monde! Haha! Sur les 7, une seule a survécu au passage du temps et ce sont les pyramides d’Égypte). Donc il y a 21 candidats pour les new ones. Je suis allé voir la liste et certains sont très justifiables, je pense par exemple à Machu Picchu. Mais là, j’apprends que la Statue de la liberté est en nomination. Come on! Pis en plus, le public a le droit de voter! Tsé, est-ce qu’il peut y avoir une démarche moins scientifique !Hello? C’est clair que les chauvins d’Australie vont voter pour leur Opera house pis ceux de France pour leur Tour Eiffel (tous deux en nomination… Allez savoir) Autre époque, autre mœurs. Entoucas, tout ça pour dire que Hiroko, c’est vraiment une fille formidable.
S.

Friday, December 01, 2006

Hiroko et le zen

Hiroko, mon ancienne coloc chanteuse de Tokyo est au kansai pour la fin de semaine. Elle me reserve son dimanche. Ca va faire du bien de la revoir. Une genre d'Amelie Poulain a la joie de vivre contagieuse. Pas de meilleure remede pour l'instant...
J'ai rencontre un type aujourd'hui a l'Alliance francaise d'Osaka. C'est un maitre Zazen. M'a demande si je "trouvais mon equilibre ici". Comme toute reponse,j'ai failli tomber de de ma chaise... Il m'a laisse ses coordonnees. Peut-etre un deuxieme remede...

S.